Quelles compétences doit posséder un bon traducteur ?

Parmi l’éventail de prestations proposées dans le secteur de la traduction, il est indispensable d’apprendre à reconnaître les qualités d’un bon traducteur. Découvrez les 5 compétences qui font la force d’un bon traducteur professionnel :

  1. Une traduction réalisée vers sa langue maternelle
  2. Une expertise dans un secteur d’activité ciblé
  3. Une maîtrise des codes culturels
  4. Sens du détail, discrétion et diligence
  5. Une traduction conforme, à la lecture fluide

 

1. Une traduction réalisée vers sa langue maternelle

Sachez qu’un bon traducteur professionnel traduit exclusivement vers sa langue maternelle. Il est en effet plus apte à délivrer une traduction de qualité dans une langue qu’il connaît depuis toujours, et qu’il pratique au quotidien. Il peut ainsi appréhender correctement toutes les nuances linguistiques et possède un vocabulaire plus diversifié et plus actualisé qu’un traducteur qui aurait acquis une deuxième langue par un apprentissage académique. 

Bénéficier des services d’un traducteur natif aux compétences solides est donc un vrai gage de qualité.

À l’inverse, un traducteur offrant des services de traduction vers une langue autre que sa langue natale ne pourra pas garantir une aussi bonne qualité de traduction, et sera plus susceptible de commettre des maladresses de langage, qui peuvent s’avérer très préjudiciables.

 

2. Une expertise dans un secteur d’activité ciblé

Très souvent, un bon traducteur sera spécialisé dans un domaine d’activité ciblé : il peut s’agir de traductions financières, juridiques, médicales, techniques, ou encore de traductions de sites web ou de réseaux sociaux…

Ce domaine d’expertise permet au traducteur de développer une large connaissance des termes techniques liés au secteur en question.

Cette connaissance sectorielle lui permet aussi de maîtriser parfaitement le style d’écriture, le niveau de langage, mais aussi les normes, références et spécificités propres à ce secteur.

C’est pourquoi il est primordial de faire appel aux compétences d’un traducteur spécialisé dans le domaine concerné par la traduction.

D’autre part, certains milieux professionnels très complexes et réglementés, comme la finance, le secteur juridique ou médical, requièrent d’autant plus cette expertise sectorielle, car une simple erreur de traduction peut être lourde de conséquences.

 

3. Une maîtrise des codes culturels

Un bon traducteur ne se contente pas de maîtriser parfaitement un couple de langues. En réalité, une grande partie du travail de traduction est liée à l’adaptation du texte sur le plan culturel. Cela s'applique notamment aux contenus marketing et publicitaires, qui font un usage fréquent d’expressions idiomatiques, de jeux de mots ou bien de références à la culture populaire.

Les contenus doivent donc être traduits de façon à conserver le sens initial du texte, tout en l’adaptant aux normes culturelles du pays visé. C’est donc une compétence incontournable que doit posséder tout bon traducteur.

 

4. Sens du détail, discrétion et diligence

Pour être un bon professionnel de la traduction, il faut savoir être rigoureux dans l’exercice de son métier, respecter les délais fixés pour le rendu de son travail, et savoir faire preuve de discrétion pour garder les documents du client confidentiels.

Un bon traducteur doit traduire avec beaucoup de minutie, et effectuer une relecture attentive de son travail, pour s’assurer que les textes finaux sont dénués de coquilles, de fautes et d’incohérences.

Un bon traducteur devra également se sentir libre de poser des questions au client pour orienter son travail de traduction. Avoir un bon sens du relationnel est donc une autre compétence primordiale pour comprendre les attentes du client et livrer une traduction sur mesure.

 

5. Une traduction conforme, à la lecture fluide

De par ses compétences et ses connaissances linguistiques et culturelles, un bon traducteur professionnel et expérimenté doit réaliser une traduction fluide, fidèle au sens du texte d’origine, tout en évitant bien sûr la traduction littérale du document source.

Il doit parvenir à conserver l'intention du texte initial, son ton et son style, tout en adaptant la langue et les références culturelles au pays concerné par la traduction.

Le résultat final ne doit présenter aucune erreur, ni aucune trace du passage du traducteur pour pouvoir se lire aisément, de façon naturelle et fluide.